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1) Le profil
Dès lors que l'on a compris que le profil concerne la
silhouette dans son ensemble et non celle de la seule tête, on peut représenter
les trois types par les caricatures suivantes, lesquelles ne sont très
éloignées de la réalité si l'on pense à un Braque allemand, un Bull-Dog anglais
et un Barzoï.
Les animaux sont figurés de profil et de l'arrière.
Ces schémas étant censés s'appliquer à toutes les espèces,
on ne sera pas surpris d'y voir le cornage et l'inclinaison du bassin.
2) Les proportions
On peut se livrer à l'exercice imaginaire suivant.
Soit un braque (type médioligne) en caoutchouc mousse, très
souple, susceptible de se déformer facilement.
Si, avec l'aide d'un opérateur, on tire le museau, la queue
et le garrot, l'animal, à volume constant, s'allonge, s'agrandit et s'aplatit
latéralement. Ses rayons articulaires s'ouvrent. On a fabriqué un longiligne !
Si, au contraire, on presse fortement sur la tête, la fesse
et le garrot, l'animal, à volume constant, se raccourcit, se rapetisse et
s'élargit. Ses rayons articulaires se ferment. On a fabriqué un bréviligne !
Ces définitions concernent les animaux harmoniques. Or, il existe
de nombreux types dysharmoniques chez le chien. Pour l'appréciation de la
brévilinéarité, on privilégiera toujours la largeur de poitrine : ainsi, un
animal éclaté du devant sera qualifié de bréviligne, quelle que soit sa
longueur (à la limite, s'il est long, on pourra parler de "bréviligne
allongé", pour bien faire la différence avec "longiligne").
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