Nom :
MARSALLE
Prénom :
.Michel
Adresse :
Route d’Ilhan 65590 BORDERES LOURONT
Téléphone
: 06 25 84 36 39
Race utilisée :
ARIEGEOIS
Affixe :
De l’Enclave de Glère
Date d’adhésion au
club : 2003
Animaux
chassés : .Sanglier
Territoire et lieu
de chasse : Pyrénées Espagnoles, Hautes Pyrénées
Nombre de sorties
par semaine : 3
Durant la saison : Environ entre 60 et 100
sorties dans la saison
Après la saison : 1 fois par mois en parc de 120 hectares à la Sologne Ariégeoise
Année de création
de la meute : 1998
1ère origine de la meute avec évolution
jusqu’à aujourd’hui :
Origine « des Gorges de la Nesque ». Chez Jean
Luc et Sylvie PONTET puis deux portées dans mon élevage depuis sa création à
aujourd’hui.
Comment dirigez-vous
votre sélection, quels critères privilégiez-vous ?
Sur les ascendants :
Mon premier critère, c’est l’aspect chasse en priorité et le
second la beauté.
Sur les chiots, choix de portée :
pas évident de trouver sur des sujets un compromis entre
l'aspect chasse et l'aspect beauté sachant que je rentre à peine dans
l’élevage. Ça demande des années de travail.
Description du
chenil de vos installations :
Quatre boxes de 24 m² chacun clôturés par des panneaux en acier
galvanisé, provenance Polytrans.
Dans chaque box, une dalle bétonnée pour faciliter le
nettoyage et l'évacuation des eaux usées.
Dans chaque box, une petite aire gravillonnée avec des
dalles gravillon et de grands bancs de couchage 113x 106x 20 cm chacun pour isoler le
chien du sol.
Dans chaque box, une niche avec toit simple pente démontable
pour faciliter le nettoyage : 150(L) x 90(H) x 104(l) cm
Une isolation tout temps sachant que j'habite en montagne (850 m)
Toute la surface habitable de mon chenil est couverte en
panneaux Bac Acier couleur ardoise. Les chiens sont totalement à l'abri des
intempéries et du soleil car des courants d’air circulent grâce à la
fabrication des panneaux en acier galva ainsi qu'à l'orientation géographique
du chenil.
Nourriture et
entretien de la meute :
Croquettes uniquement. Contrat avec Mastery.
Astuces
vétérinaires (vermifuges, vaccins, maladie de peau…) :
Pour le vermifuge, deux fois par an à l'aide de Drontal et
annuellement vaccination CHLP+R
Énumération, selon
vous et votre expérience, des qualités de la race mais aussi des défauts
:
L’ariégeois est un chien affectueux et facile à corriger.
Beaucoup de maniabilité et une grande intelligence. Mon seul souci chez
l'ariégeois c'est l'élimination des sujets craintifs dès le plus jeune dalle,
pas facile à réaliser.
Récit d'une de vos
plus belles chasses :
Un samedi matin, par une matinée hivernale, je suis parti
comme à l'accoutumée faire le pied avec mon chien « Tonus » dans un
froid glacial.
De retour de rendez-vous, c'est le débriefing sur le
résultat des différentes coupes. Rien d'extraordinaire. Il gèle trop ! Mais il
manquait Dédé à l'appel qui fait son petit tour en 4x4. À environ 500 m du point de rendez-vous
il y a vu un pied sur une plaque de neige au bord du talus. Un pied tout frais,
l'animal vient de passer derrière, mais après mon passage avec le chien pour se
remiser. Il est 10 h 30.
Il est déjà 12h00, le temps de casser la croûte tous
ensemble, le chef de battue décide de partir et dirige la chasse en donnant ses
ordres.
Il est 13h30, j'arrive sur la rentrée avec quatre ariégeois,
il commence à se faire tard par ce mois de février 2005.
À 14 heures, je découple d'emblée mes quatre chiens qui
partent le tambour battant comme si l'animal était debout.
S’ensuit un ferme d'environ 20 minutes. Les posters les plus
proches et moi-même voyons des cervidés sortir de l'enceinte sans être menés
par les chiens. Le travail des chiens au ferme résonne dans la vallée. Les
différentes gorges des chiens me donnent des frissons. C'est magistral ! Bien
appliqué au ferme, le sanglier, un beau mâle d'environ 70 kilos décide de
débusquer et arrive au premier poste où il est manqué. La bête sort de la
chasse avec les quatre ariégeois qui partent à sa poursuite. L'animal descend
toute la vallée du Lauran, flanc est en régulant sa vitesse sur les chiens.
J'ai eu du mal à situer la position de mes chiens à l’aide des colliers de
repérage Contact, tellement la cadence est rapide.
Grâce à mon père, qui ce jour-là n’était pas à la chasse, il
écoutait les chiens descende la vallée depuis la maison et après avoir pris sa
voiture, il put voir l'animal et les chiens par deux fois longer la Rd 618.
Arrivé sur les lieux, mon père me dirige, pour nous la chasse était terminée
car l'animal et les chiens ont traversé trois sociétés de chasse. Les chiens se
dirigent maintenant sur la vallée d’Aure déjà 8 km et en montagne ! Les
chiens sont toujours appliqués sur ce versant est d'autant plus qu'il y a une
grande falaise où l'animal se mit au ferme. Il est bientôt 16 heures. L'animal
arrive à rebuter les chiens que nous avons récupérés une heure plus tard grâce
à la trompe de chasse car ils y répondent bien (fruit d’un travail dès le plus
jeune âge du chien) et aux colliers de repérage.
L'animal court toujours, mais les chiens ont vraiment bien
travaillé. J'ai apprécié la combativité de la meute ainsi que l'application en
cette période hivernale où le gel ne facilite pas la chasse en montagne. Même
si la bête n'a pas été prélevée, ce fut une belle menée.
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