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NOM : NICOL
Prénom :
Roland et Elisabeth
Adresse :
Place du Foirail
46220 PRAYSSAC
Tel : 05 65
22 41 62
Race :
BASSET BLEU de GASCOGNE
Date d'adhésion au Club : 1992
Animal chassé
: le CHEVREUIL
Territoire de chasse : Prayssac, ou communes voisines sur invitation
Nombre de sorties : environ 2 sorties par semaine en période de chasse
Participation à plusieurs
brevets et concours afaccc chaque année
Origine et Evolution de la meute :
Depuis longtemps déjà, nous
rêvions d'un petit chien de chasse ; dès que nous avons eu notre maison, fin
89, nous nous sommes mis en quête d'un basset ; nous hésitions entre plusieurs races
et étions indécis, car nous ne connaissions ces chiens que sur papier, par le
biais de livres ou magazines. Nous avons opté pour le Basset Bleu lorsqu'à
l'exposition de Brive en 90, nous avons rencontré Aimée et Marcel Vulvin et pu
admirer leurs chiens ; nous avons encore en mémoire l'image de cette grande
cage avec tous ces chiens entassés les uns sur les autres et dormant
paisiblement...
L'année suivante, nous avons
eu notre première chienne : Gitane du Mas Gauthier, un sujet tout à fait
remarquable, tant par son tempérament que par sa beauté et sa classe naturelle.
C'est M Pehau, un juge que nous estimions beaucoup, qui l’a jugée lors de sa
première expo, à Montauban, en 93, et qui nous a encouragés à la présenter ;(
bien connue et souvent primée, elle s'est distinguée par la suite lors de
plusieurs Nationales d'Elevage). Peu après, nous avons fait la connaissance de
Francis Escudey (Affixe des Pieds Nus de Besson) et c'est un chien de cet
élevage, Festival, que nous avons choisi comme étalon pour la première (et malheureusement
seule) portée de Gitane ; en janvier 94 est né Jersey, un chien très typé, avec
un fort tempérament et des qualités de chasse exceptionnelles. Devenu Champion
de Conformité au Standard, il est aussi classé en Elite A ; Gitane et Jersey
sont tous deux décédés l’an dernier, mais nous avons actuellement leurs
descendants. Nous possédons en tout 10 Bassets : 4 mâles qui sont des fils de
Jersey et 4 chiots qui sont ses petits fils ; nous avons aussi deux femelles,
Olane du Mas Gauthier, et Saïga, dite Zoé, une adorable chienne perdue que nous
avons recueillie en décembre 2004 et qui est la mère des 4 chiots.
Nous concevons l’élevage de
façon très familiale ; nous faisons très peu de portées ; à chaque fois, nous
nous attachons aux qualités physiques ; ainsi, nous avons choisi Olane en
fonction de Jersey, car elle nous paraissait avoir des qualités
complémentaires, lui très puissant, plutôt sombre, elle claire, petite et
légère avec une tête fine, très féminine. Nous avons gardé la totalité de cette
portée (Ramy, Rapin, Rio et Rouget, ce dernier malheureusement décédé lors d'une
chasse, à l'âge de trois ans). Mais, ce qui prime pour nous, ce sont les
qualités de chasse et le tempérament ; ainsi, pour la portée de Saïga, nous
avons choisi Oslo, bien qu'il ait une tête large et un manteau, parce que c'est
un chien très bien construit (ce qui nous parait très important, plus que la
couleur de robe), mais aussi très équilibré et très chasseur.
Chenil et installations
Nous n'avons pas
véritablement de chenil. Les chiens les plus âgés vivent à la maison, ainsi que
les chiennes qui attendent des petits ; les bébés et leur maman y restent
jusqu'à ce que les chiots aient au moins deux mois et demi, ce qui les habitue
à voir du monde, à entendre des bruits divers, à être beaucoup manipulés...et
leur permet d'être bien sociabilisés, ce qui est important pour leur caractère
futur. Les autres chiens sont installés dans une grande pièce que nous avons
aménagée pour eux dans une grange attenante à la maison. Ils dorment
dans des paniers en plastique garnis de couvertures polaires (isolés du sol par
une descente de lit l’hiver).La nuit, ou quand nous sommes absents, ils sont
tous à l'intérieur ; le reste du temps, la porte de leur « chenil » est ouverte
et ils peuvent rentrer ou sortir comme ils veulent ; ils disposent ainsi d'un
grand jardin clôturé pour jouer et courir ; nous profitons bien d'eux, car nous
vivons beaucoup dehors.
Nourriture
Nos chiens sont nourris
exclusivement avec des croquettes, 2 fois par jour pour une meilleure digestibilité
; la marque à laquelle nous sommes fidèles depuis le début propose une importante
variété de produits, il est donc facile de trouver un dosage et une composition
adaptés (à l'âge, à l'activité...) et cela permet d'avoir les chiens en bonne
condition, qu'on soit ou non en période de chasse. Les chiots mangent 3 fois
par jour jusqu'à l’âge de 6 mois ; jusqu'à l'âge de 12 mois, ils ont un aliment
junior contenant 32% de protéines et 20% de matières grasses, ce qui aide à la
croissance et au développement optimal du squelette.
Astuces vétérinaires
Les bassets sont vaccinés une
fois par an (CHPPiL et rage) par notre vétérinaire. Les chiots sont vermifugés
toutes les 3 à 4 semaines, les premières fois avec du strongid en seringue,
très pratique à administrer, puis avec du synanthic 3 jours de suite. Les
adultes sont vermifugés tous les 6 mois environ, avec du synanthic ou du
rhintal. Pour éviter les puces, nous utilisons du frontline en pipette ; c'est
un peu onéreux, mais très efficace et tellement facile à utiliser ! Pour les
soins des oreilles, nous employons de Fotifree, une solution lavante, et de l’orydennyl.
Qualités et défauts
Les Bassets Bleus sont des
chiens adorables, qui aiment vivre en meute ; ils peuvent vivre à la maison, à
condition de pouvoir faire de l'exercice ; se prélasser sur un canapé douillet
ne les empêche pas de rester très chasseurs.
Qualités : nez, gorge,
persistance dans la voie même difficile, changent très peu, s'ameutent bien.
Défauts : caractère marqué
(beaucoup de personnalité), jamais pressés de rentrer, bruyants à la maison
aussi.
Une belle chasse
Dans ma commune, nous
chassons le chevreuil les 2ème et 4ème
mercredis du mois. Le week-end, c'est sanglier, et je suis le seul à chasser le
chevreuil (sans arme) ; je me renseigne le matin sur les projets de l’équipe
afin d'aller chasser là où je ne dérangerai pas. Ce matin-là, je pars donc
seul, comme d'habitude, avec mes petits chiens.,- Il gèle, les conditions sont difficiles,
mais les chiens ont rapidement connaissance et se récrient ; ils hésitent,
cherchent, rallient sur celui qui trouve, s'échauffent un moment, puis
ralentissent ; enfin, un rapproché se forme, difficile mais droit ; parfois,
dans une clairière, les chiens font l'éventail, puis reprennent ; nous faisons
du chemin ; c'est sans doute un chevreuil dérobé que nous forlongeons ; enfin,
après presque une heure, c'est le lancer, mais je suis loin de mon véhicule et
la chasse file droit et franchit, comme souvent, les limites de la commune. Ce n'est pas grave,
mais je risque de perdre la
chasse. Je retourne donc chercher mon véhicule, mais à mon
retour, silence ! la chasse n'a pas pris le parti que j'avais supposé ; je
descends dans la vallée où je rencontre des chasseurs de sangliers qui me
disent : « tes chiens, ils ont sauté à Niaudon, et traversé par le Tuquet ». Je
fais le tour et je trouve des chiens qui rentrent ; en continuant dans la même
direction, je rencontre les chasseurs de la commune voisine qui m'apprennent
qu'ils ont coupé les chiens à la route, mais les ont laissé rentrer ; un ami
gendarme me prévient qu'il a récupéré Oslo à Pech Gris, au saut d'une autre
route, vers Loupiac, et qu'il a entendu Rapin qui montait vers la carrière. Je me
dépêche, l'après-midi avance... des chasseurs postés me disent que Rapin est
passé aux buis, en direction de Villefranche, mais, j'ai du retard, je ne
l'entends pas ! je ne suis pas près de rentrer.. J'ai tourné, cherché,
questionné et finalement, Rapin est rentré au point de départ ! Il était 21h30
et nous étions partis aux environs de 9h. Vous voyez, ils ont de petites
pattes, mes bassets, mais beaucoup de fond et d'envie ; heureusement, ils
changent peu, parlent beaucoup et fort.
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