Nom : MESSAGIER
Prénom :
Père et Fils
Adresse :
18 Rue Les Champs du Pré 25150 VILLARS SOUS ECOT
Téléphone
: 03 81 97 61 22
Race utilisée :
ARIEGEOIS
Affixe :
du Coteau de la Versenne
Date d’adhésion au
club : 1998
Animaux
chassés : Sanglier
Territoire et lieu
de chasse : Doubs. ACCA DAMBELIN, VILLARS SOUS ECOT et VYT LES
BELVOIR.
Nombre de sorties
par semaine :
Durant la saison : 3 : Jeudi, Samedi,
Dimanche
Après la saison : 1 fois par semaine le dimanche
(pied) 3 ou 4 sortie en Août au parc
Année de création de
la meute : 1998
1ère origine de la meute avec évolution
jusqu’à aujourd’hui :
1998 : après avoir visionné cassette vidéo sur plusieurs
élevages, c'est le coup de foudre pour l'Ariégeois au sanglier et l’élevage
« des Gorges de la Nesque »
Jean Luc et Sylvie PONTET deviennent des amis. J’ai beaucoup
appris aux côtés de Jean Luc, et je peux dire aujourd'hui, je le considère
comment père spirituel.
31Mai1998 : acquisition de ma première chienne « Nana
des Gorges de la Nesque »
1999 : trouvons un compagnon à Nana, ne sera « Oscar
des Gorges de la Nesque ».
Tous deux deviennent en 2001 champions du Luxembourg.
22 mars 2000 : premières naissances dans l'élevage « du
Coteau de la Versenne ».
Rolita et Rivière tiennent compagnie à leurs parents. En 2003 Rolita remportera
la mondiale à Dortmund.
2000 : Arrivée dans le Doubs de « Roméo des Gorges
de la Nesque »
et de « Neige des Gorges de la
Nesque » possédant en outre un brevet à 152
points.
2001 : « Rino des Gorges de la Nesque » nous rejoint.
2002 « Seigneur des Gorges de la Nesque » rejoint la
meute déterminent second de la mondiale en 2003.
2003 : « Ulane du Coteau de la Versenne » fille de
Neige et de Rino est née.
2006 : Arrivée d'un nouvel étalon « Adam des
Gorges de la Nesque »
2007 : Naissance des filles de Ulane et Adam :
Chiquita et Calinka du Coteau de la
Versenne
2007 : cadeau de mariage de la famille Pontet
« Baronne des Gorges de la
Nesque »
St Hubert ayant décidé de rappeler certains de nos chiens,
la meute se compose aujourd'hui de 12 chiens.
Comment
dirigez-vous votre sélection, quels critères privilégiez-vous ?
Sur les ascendants :
Notre priorité est que les chiens soient rapprocheurs et
fassent le pied
Sur les chiots, choix de portée :
Nous choisissons les chiots d'abord sur le choix du cœur et
se rapprochant le plus du type.
Description du
chenil de vos installations :
Nous avons chenil en béton de 40 m² comprenant 2 boxes, un
pour les mâles et un pour les femelles, avec un local pour l'entretien
(rangement des ustensiles) avec un évier. Le sol du chenil est également en
dur. Chaque box comprend trois niches et un plancher en bois de repos. Deux
parcs de détente d'une superficie de 30 ares (3/4 et 1/4) clôturée garantissent
une activité aux chiens.
Nourriture et
entretien de la meute :
L’alimentation se compose de croquettes en privilégiant les
matières grasses et les protéines, viande plus œufs occasionnellement.
Astuces
vétérinaires (vermifuges, vaccins, maladie de peau…) :
La meute est vermifugée deux fois par an au Synantic. Les
chiots le sont tous les mois jusqu'à six mois. Soin des oreilles à l’Otalane
(une fois par mois) Frontline contre les tiques (nombreuses chez nous) et
puces.
Énumération, selon
vous et votre expérience, des qualités de la race mais aussi des défauts
:
Les Ariégeois sont des chiens dotés d'une grande
intelligence, dévoués totalement pour leur maître, avec une grande écoute et
faciles à créancer. Ils sont calmes au chenil, pas bagarreurs.
À la chasse ils sont persévérants sur un pied de la nuit,
courageux au ferme sans être téméraires. Nous faisons attention à ce que nos
chiens ne coiffent pas un sanglier (bien que cela puisse arriver) car en
général ces chiens rejoignent très vite St Hubert et nous aimons trop nos
chiens pour les laisser partir. Sans vantait la race, je ne connais pas de
défauts dans la lignée que nous possédons. Essayer un Ariégeois c'est
l’adopter.
Récit d'une de vos
plus belles chasses :
Ce samedi, je fais le pied comme toujours. Ayant toujours un
chien lâché, celui-ci trouve un pied et de suite je rapproche sans attendre.
N'ayant pas d'autres choix, je découple les cinq autres chiens. Rejoignant le
chien parti devant, la meute entame un très joli rapproché. La voie est
difficile et je peux être sans trop de problèmes au contact des chiens. Les
récris se font de plus en plus fort et là, une odeur agréable de sanglier
arrive à moi suivi du lancer. Le sanglier (seul) prend un grand parti. Je
décide de suivre (de loin cette fois) la menée, quand tout à coup les récris
reviennent vers moi. Et là, stupeur, une chevrette passe à mes côtés. Je me dis
que les jeunes ont fait une erreur. Les chiens arrivent, mais la meute au
complet. Je pense que ça se gâte. Au lieu de prendre la chevrette, ils passent 50 m en contrebas. Voulant
m’assurer au plus vite de l'animal de chasse, avec grand plaisir, je vis un
gros pied de sanglier. Après trois quarts d'heure de rapprocher et deux heures
de menée, le sanglier de 92 kilos fut tué. Ma récompense ne fut pas cette bête
prélevée mais ce fut le fait que la meute n’ait pas chassée ce chevreuil.
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